• Comment le bonheur pourrait-il être « petit » ?

     

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    Pourtant, l'évidence s'impose. Tous les surdoués du bonheur insistent sur ces petits bonheurs : « À l'instar de l'or, que l'on trouve en pépites, le bonheur se présente sous forme de miettes : faut-il pour autant le dédaigner ? »

     

    Les instants de bonheur sont du bonheur à part entière. Encore faut-il, que nous en soyons conscients et que nous sachions ouvrir les yeux sur eux, pour transformer des instants bénins en moments de conscience heureuse.

     

    Tous les travaux scientifiques confirment d'ailleurs que la fréquence des instants heureux est plus importante que leur intensité : mieux vaut de nombreux petits bonheurs qu'un grand bonheur unique.

     

    On sait que la croyance « un grand amour, sinon rien » a causé des ravages considérables dans les âmes romantiques. Il en est de même pour le bonheur : inutile de vouloir hiérarchiser les bonheurs. Il faut s'efforcer d'accueillir toutes les prémices de bonheur.

     

    On peut parfaitement être un peu heureux, ou ressentir un petit bonheur : il n'en reste pas moins un bonheur.

     

    Dans une existence ordinaire, le contraire du bonheur n'est pas toujours le malheur, mais l'indifférence au monde, qui finit par aboutir à l'ennui et à l'aveuglement.

     

    Le bonheur repose donc sur un mélange complexe de vigilance et de réceptivité, d'efforts et d'abandons, qui rendent possible la survenue de ces petits bonheurs...

     

    Christophe André - Vivre heureux
    Merci à Nicole pour ce beau partage

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