• La vie

    La vie








    La vie est une fleur qui s’épanouit lentement

    Un a un ouvre ses pétales, éclatante de beauté

    Puis doucement s’éteint et se fane.

    Les gouttes de rosée viennent caresser le bourgeon

    Recroquevillé tel un fœtus.

    Puis dans un cri s’arrache du ventre de la terre,

    Sa mère nourricière.

    Dans l’éclat du petit matin hésite, tremblante et s’ouvre,

    Réchauffée par la lumière et les premiers rayons du soleil.

    Bercée tendrement par la douceur du vent printanier

    Laissant couler les dernières larmes de pluie

    Sur sa robe encore froissée.

    Protégée par sa fragilité et sa beauté éphémère

    Comme l’enfant, petit être naïf et innocent

    Frêle, émerveillée, lentement se redresse et grandit

    Découvre la vie, s’émerveille et s’épanouit

    Puis rebelle, tête haute brave les forces et les tempêtes

    Adulte, trace son chemin, se résigne

    Accepte son destin

    Lentement regarde sa vie,

    S’accroche au passé

    Mais l’avenir défile droit devant

    Et paisible elle s’éteint

    Epargnée par sa fragile nature

    Des agressions qui auraient pu l’anéantir.

    La main innocente qui arrache la beauté de cette fleur

    Ou la haine qui l’écrase de sa botte

    Douloureusement se replie et se recroqueville

    Dans une pluie, verse ses larmes fécondes

    Nourrit la terre de sa source.       

    Esteve Augustin
         Source : ABC-lettre.com  

     

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